Ma permut, je l’anticipe dès maintenant

La note de service mobilité 1er degré paraîtra au B.O. le 7 novembre 2013. Afin d’en faciliter la lecture, le SE-Unsa mettra prochainement à votre disposition une brochure spéciale « permuts 2014 ».

De plus, les élus du SE-Unsa vous accompagnent tout au long des opérations pour :

  • vous proposer un suivi personnalisé, calcul de barème, estimation des chances d’intégrer le département désiré, recherche de la meilleure stratégie possible.
  • vous aider techniquement à saisir vos vœux sur I-prof
  • vous aider à constituer votre dossier au titre du rapprochement de conjoint ou du handicap
  • vous guider dans le calendrier en vous envoyant des messages de rappel
  • vous communiquer, vérifier avec vous vos vœux et barème retenus par l’administration afin d’en corriger les erreurs éventuelles, lors des groupes de travail ou des commissions administratives paritaires départementales (CAPD)

Et après les résultats, prévus pour le 10 mars 2014, le SE-Unsa vous accueillera et vous guidera dans votre nouveau département (contacts, aide dans les opérations du mouvement départemental) ou vous aidera à constituer un dossier d’ineat/exeat en cas d’échec.

Calendrier prévisionnel :

  • Ouverture du serveur : 14 novembre 2013
  • Fermeture du serveur : 3 décembre 2013

Contactez-nous le jeudi/vendredi (Catherine ou Laure au 03 88 84 19 19) ou par mail à 67@se-unsa.org ou complétez le formulaire en ligne ICI

Table ronde de la MGEN : pharmacovigilance

Depuis 4 ans maintenant, la MGEN 67 s’associe au mois de l’ESS et invite ses adhérents et tous ceux qui s’intéressent à venir échanger sur une thématique santé.

Cette année, pour la première fois, elle co-organise cette manifestation avec les mutuelles partenaires d’Istya partageant un engagement commun dans la construction d’un avenir durable de la santé.

Le sujet retenu, en 2013 est la pharmacovigilance !

En effet, dans le contexte actuel, comment disposer d’un système de pharmacovigilance qui fonctionne correctement pour que les médicaments soient utilisés efficacement à moindre risque et dans un climat de confiance ? Comment renforcer la sécurité des patients ?

Vous êtes cordialement invité(e) à participer à la table ronde réunissant plusieurs experts de notre système de santé:

–        Docteur Christian Barth, Président de l’Ordre des pharmaciens

–         Docteur Bruno Michel, Maître de conférences à la Faculté de pharmacie et praticien aux Hôpitaux de Strasbourg

–         Docteur Alexandre Feltz, médecin généraliste, Vice-président de la CUS et Conseiller municipal en charge de la santé

–         Mme Laurence Grandjean de la Chambre de Consommation d’Alsace

Mardi 5 novembre 2013

De 18h30 à 20h30

A l’école de management de Strasbourg

Les participants sont conviés à terminer la soirée

autour d’un buffet convivial

Renseignements et inscription :

debatpublic67@mgen.fr /  06 71 09 79 00

Charte de la laïcité en Alsace : affichée aujourd’hui, appliquée demain !

CHARTE DE LA LAICITE A L’ECOLE : « AFFICHEE AUJOURD’HUI, APPLIQUEE DEMAIN »

 Rassemblement devant l’école Exen-Schweitzer A Schiltigheim (Entrée par la rue des pompiers à côté de la « maison du jeune citoyen »)

MARDI 15 OCTOBRE 11H45

Lire l’article des DNA du 16 octobre 2013

Extrait : “Que souhaite le collectif qui s’est constitué pour pousser à une application pleine et entière de la charte de la laïcité en Alsace ? « Nous demandons que, dans le premier degré, l’enseignement religieux soit facultatif », c’est-à-dire « offert comme une option sans la contrainte de la dispense » et qu’il soit « organisé en dehors des 24 heures du temps scolaire obligatoire ». Dans le secondaire, où l’enseignement religieux n’empiète pas sur l’emploi du temps classique, il suffirait de le rendre optionnel, « sans la contrainte de la dispense ».”

 

 

Rythmes : Monsieur le Ministre, donnez-nous les moyens de vos ambitions !

Lors de la réunion du comité national de suivi du 7 octobre, le SE-Unsa a exigé les conditions nécessaires à la mise en œuvre  de la réforme des rythmes.

La mise en œuvre par 20% des communes permet plusieurs constats :

  • Communication : L’organisation séculaire de l’école est modifiée. Toutes les écoles n’ont pas les mêmes horaires, tous les jours ne sont pas nécessairement identiques. Au temps de classe ne succède plus le temps de la famille ou, par procuration, la garderie mais du temps éducatif placé sous l’égide de la municipalité qui vise tous les enfants. Ce sont des repères aussi nouveaux qu’importants qui nécessitent temps et information pour que chacun se les approprie.

Le SE-Unsa demande que les municipalités s’astreignent à réunir les familles sur l’organisation, les modalités d’inscription, les contenus, les passations de responsabilités entre temps scolaire et temps périscolaire. Pour la rentrée 2014, elles devront le faire en amont, puis à nouveau dans les premiers jours de septembre.

  • Concertation : Force est de constater que, localement, la mise en œuvre des nouveaux rythmes s’est parfois faite dans le conflit. Il est alors difficile de dépasser les oppositions pour se mettre autour de la table et résoudre les difficultés.

Le SE-Unsa rappelle le rôle de proposition des conseils d’école et demande que les Dasen rapprochent systématiquement conseils d’école et municipalités en cas de propositions différentes. Il ne peut y avoir de bonne organisation si elle n’est pas partagée.

  • Relâcher la pression sur les enseignants et les directeurs : Les enseignants et tout particulièrement les directeurs ont un rôle important dans les premières semaines. Il faut leur en donner le temps. Parce qu’ils sont au cœur du fonctionnement de l’école et qu’ils sont identifiés de tous, ils contribuent grandement au calage des premiers jours. La rentrée est toujours chargée pour les enseignants et spécifiquement pour les directeurs avec les réunions de rentrée, les équipes éducatives pour mettre en place les aides pour les élèves en difficulté et les différents projets à lancer. Quand il faut en plus aider les élèves à se repérer, répondre aux inquiétudes des familles, gérer le partage d’espaces et parfois aider des animateurs à trouver des adaptations de dernière minute,  l’institution doit chercher à libérer un maximum de temps.

Pour le SE-Unsa, en septembre, encore plus que d’habitude quand on met en place les rythmes, il faut repousser à plus tard les rédactions de projets divers, les enquêtes et réunions qui peuvent attendre.

  •  L’animation est un métier : Pour les temps périscolaires, il ne faut pas confondre activités bénéfiques avec hyperactivité des élèves ou attractivité pour les familles. À vouloir bien faire, des collectivités ont cherché à multiplier les ateliers et les projets ambitieux. Pourtant, des temps collectifs plus simples en apparence mais programmés et animés par des professionnels sont aussi très utiles à l’équilibre de la journée des enfants.

Le SE-Unsa conseille l’expertise des professionnels de l’animation et de la petite enfance pour l’élaboration des projets.

Si l’heure n’est pas au bilan après seulement cinq semaines de mise en œuvre, il ne faudrait pas rater les premiers constats. Parce qu’il tient à la réussite de la nouvelle organisation de leur temps à l’école, le SE-Unsa souhaite qu’on acte d’ores et déjà les moyens d’anticiper les difficultés pour que l’École vive une rentrée 2014 dans la sérénité dont elle a tant besoin.

ZIL et nouvelles modalités de remplacement : le SE-Unsa 67 écrit au DASEN

 

De nouvelles modalités semblent régir le fonctionnement des ZIL de notre département :

Chaque matin avant 10h, les secrétaires de circo doivent faire le bilan des missions de remplacement de chacun de leur ZIL, et des ZIL disponibles. Ce bilan remonte chaque matin à l’IA. Ensuite, l’IA prend le relai, et ces ZIL pourront être envoyés sur des remplacements hors de leur zone habituelle, dans l’idée de mutualiser et d’optimiser les moyens de remplacement.

Si l’idée d’avoir une meilleure efficience du remplacement dans le département est bonne, elle ne doit pas se faire sans une communication préalable.

Si la zone d’intervention des ZIL doit changer, elle doit l’être en toute transparence, et avant le mouvement, afin que chaque ZIL connaisse ce à quoi il s’engage en demandant ce type de poste.

Voilà donc les raisons de notre courrier au DASEN, le 8 octobre,  ci-dessous :

Monsieur le DASEN, Monsieur l’IENA,

Nous avons eu vent des changements de procédures concernant les missions de remplacement des ZIL dans notre département.

Pour le SE-Unsa, au-delà de la brusquerie de ce changement, au-delà de l’absence d’information à l’égard des collègues concernés et de leurs représentants élus, il n’est pas acceptable que les collègues ZIL soient mis devant le fait accompli, et si changement d’usage il doit y avoir par rapport aux années précédentes, alors cela ne doit se faire, en cours d’année, que sur la base du volontariat.

En effet, les collègues ZIL ont choisi de l’être sur la base de “zones d’interventions localisées”(cf circulaire du mouvement). Changer la donne du jour au lendemain et “en cours de partie” ne peut aller dans le sens ni de l’intéret des collègues, ni de l’intérêt du service.

Pour le SE-Unsa, si l’objectif de l’Administration est “d’optimiser” les moyens de remplacement, il faut que les modalités choisies puissent faire l’objet d’un débat en groupe de travail paritaire.

Nous souhaitons être informés des tenants et aboutissants du projet en cours, dans l’attente du groupe de travail que nous appelons de nos voeux.

 Le SE-Unsa souhaite que le dialogue social puisse prévaloir dans ce dossier, les collègues remplaçants n’ayant pas à pâtir de la situation tendue dans laquelle se trouve notre département lors de cette rentrée.

Pour les commissaires paritaires du SE-Unsa 67

Anne-Marie Haller, secrétaire départementale

Réponse du secrétariat général de la DSDEN, le 11octobre : 

Bonjour,

Vous avez appelé mon attention sur les modalités du remplacement des professeurs des écoles dans le département du Bas-Rhin.

Vous rappelez l’importance de la concertation pour tout changement concernant  les conditions de travail des remplaçants.

Les modifications mineures d’organisation du remplacement n’impactent pas les conditions de travail des remplaçants.

Ainsi, il n’est pas envisagé d’augmenter la distance sur laquelle les ZIL interviennent.

Elles ne visent qu’à améliorer le remplacement lorsqu’une circonscription est ponctuellement sans solution.

L’année dernière, le règlement de ces rares situations a montré la nécessité de cadrer ces situations.”

 

Suivi de la réponse du SE-Unsa :

Je suis rassurée d’apprendre que les conditions de travail de nos collègues ZIL ne seront pas impactées.
Cela va donc dans le sens de ce que nous demandons, à savoir que la sortie d’un ZIL de sa zone localisée soit basée sur son volontariat.
 
Comme vous le savez, la note de service 82-141 du 25/03/1982 cadre en effet la sortie des ZIL de leur Zone localisée :
 
“des possibilités d’adaptation du service entre ZIL et brigade peuvent être recherchées sur le plan local si les circonstances l’exigent après consultation des organismes paritaires.… “en ce qui concerne les personnels qu’il convient de respecter les contraintes kilométriques prévues pour l’indemnisation de leurs interventions, à savoir un rayon de vingt kilomètres autour de la résidence administrative, sauf circonstances tout à fait exceptionnelles où l’intérêt du service contraint de faire appel à des instituteurs d’une ZIL voisine. Cette possibilité doit être utilisée de façon ponctuelle et ne doit en aucun cas conduire à une pratique systématique qui serait considérée comme abusive.”Au nom du SE-unsa, je vous remercie pour la bienveillance qui prévaudra, comptant bien que le dialogue social paritaire aura lieu sur ce dossier.
Pour le SE-Unsa,
Anne-Marie Haller”

 

 

 

 

Ascension : pont ou pas ?

Dans un courrier du 23 septembre adressé aux IEN, le recteur indique les modalités du report possible du pont de l’ascension 2014 : « Par ailleurs, les écoles et établissements qui demanderaient à reporter les cours du vendredi 30 mai 2014, travailleront :

le mercredi 16 avril 2014, la journée entière pour les élèves à 4 jours.

le mercredi 16 avril 2014 après-midi et le mercredi 28 mai 2014 après-midi pour les élèves à 4jours et demi.

Cette demande de report de cours doit être adressée à la direction académique des services de l’éducation nationale de votre département, accompagnée de l’avis du conseil d’école. »

Nouveaux programmes : réflexions engagées par le SE-Unsa67

La première phase de la consultation touche à sa fin, certaines écoles n’ont pas forcément eu le temps de se concerter.

En mai, le SE-Unsa67 avait proposé une journée de réflexion autour des nouveaux programmes, les participants avaient alors pu dégager quelques axes que l’on pourrait attendre de ces futurs programmes.

Vous trouverez ci-dessous un résumé de ce qui a été dit et emporté par nos représentants nationaux. En effet, Claire Krepper, Secrétaire Nationale Education du SE-Unsa, s’appuiera sur les conclusions de nos travaux lors de ses rencontres avec le ministère et le conseil supérieur des programmes.

 

 

1)   Il faut au préalable se poser la question de ce que l’on attend d’un élève, de l’enfant que l’on veut former

 

-Il faut réfléchir sur la cohérence : mettre l’accent sur les transitions entre les étapes du système éducatif  avec pour objectif  de permettre à l’élève de continuer ses apprentissages en mettant  l’accent sur les savoirs, les savoir-faire, les savoir-être nécessaires pour s’insérer et trouver sa place dans la vie.

L’école doit former des êtres pensants capables de s’adapter à des situations qui n’existent pas encore en s’appuyant sur des habilités diverses.

« Etre compétent, c’est être capable de mobiliser ses acquis scolaires en dehors de l’école, dans des situations diverses, complexes et imprévisibles » PERRENOUD

 

-Il faut que l’on ait plus de temps pour la démarche d’apprentissage (avec prise en compte des démarches privées, du temps pour parler)

 

-Il faut proposer des situations où l’enfant a une démarche intégrant toutes les sous-compétences travaillées surtout quand les situations intégratives ne sont pas offertes dans le milieu familial.

 

 

2)    Le Socle ne doit pas limiter des compétences terminales

 

Une démarche pour que la validation du socle (ce dernier une fois réécrit) soit efficiente :

 

Il faut décliner le socle en repérant les compétences générales.

Chaque compétence peut être maîtrisée à un degré différent.

Un seul niveau d’évaluation n’est pas acceptable, nous irions vers ce type d’évaluation : non maîtrisé, acceptable, aisance, très bonne maîtrise (ainsi tous les niveaux seraient pris en compte et évolutifs).

 

Système de validation du LPC inadapté :

–          Infaisable (de trop)

–          pas assez précis

–         évaluation binaire : quand mettre le Oui ou le Non (combien d’items doivent être maîtrisés…)

Il faut que le LPC soit rempli automatiquement grâce aux compétences du bulletin tout au long de l’année (le logiciel sacoche utilisé dans le secondaire devrait permettre ce genre d’utilisation).

3)    Quelle FORME pour les PROGRAMMES

 

Un format papier mais aussi :

 

Un site (ce qui permet une navigation plus aisée) comprenant :

Une arborescence avec des liens hypertextes du type :

v Les grandes compétences du Socle : description qualitative

  • Les grandes composantes de chaque compétence
    • Ø Ressources : évaluations / démarches d’apprentissage / repères ….

Les contenus disciplinaires : des propositions / des repères

Des programmes étrangers proposent déjà des compétences à viser, des exemples de situations d’apprentissage et d’évaluation.

 

Les paliers devront être constitués d’une base commune (le Socle) et permettre des choix d’école (Projets d’école ou de classe).

Le « dire » et le « chercher » doivent apparaître clairement dans les nouveaux programmes car ils permettent la structuration des apprentissages.

 

4)    En ce qui concerne « Chercher » : Etre confronté à une situation nécessitant une recherche.

 

Dans cette optique, l’enfant est créateur de son propre savoir, il n’y a pas forcément une bonne réponse attendue.

L’enseignant guide les élèves en leur fournissant des outils (ceux qu’ils demandent), en les questionnant, en répondant à leurs questions si elles existent.

La démarche et la réflexion sont valorisées.

L’enfant doit développer une démarche donc  chercher :

– pour trouver, en tâtonnant (statut de l’erreur : importance de l’explication de la démarche, du fait de repérer et d’expliquer son erreur s’il y en a une).

– pour comprendre le sens, se poser des questions.

Exemples de démarches de recherche :

– Scientifique

– De résolution de problèmes avec étapes.

Dans les deux cas, respecter les étapes, l’ordre logique.

 

L’évaluation de cette compétence « chercher » doit se faire sur des situations concrètes de tous les jours. En groupe classe dans un premier temps puis en APC (permettant les petits groupes avec ceux dont le niveau est plus difficilement évaluable).

 

Rattrapage du 13 novembre : tout comprendre

Les élèves ont droit à 36 semaines légales de cours.

Consécutivement à l’allongement des congés de la Toussaint, et conformément à l’arrêté du 28 novembre 2012, un jour sera donc à rattraper  :

• Pour les élèves qui n’ont pas cours le mercredi matin : soit le mercredi 13 novembre 2013 toute la journée ; soit le mercredi 11 juin 2014 toute la journée. Dans notre département, il s’agira du mercredi 13 novembre.

• Pour les élèves qui ont cours le mercredi matin : le mercredi 13 novembre 2013 après-midi et le mercredi 11 juin 2014 après-midi.

Ce rattrapage concerne les cours du lundi. Il ne s’agit pas d’une journée de travail en plus, mais seulement de respecter les 36 semaines de cours annuels inscrits dans nos obligations de service.

–> Depuis l’allongement des vacances de la Toussaint, pour avoir 36 semaines pleines devant élèves, en commençant le mardi 3 septembre, nous aurions dû terminer le lundi 7 juillet. C’est potentiellement ce lundi qui est déplacé le mercredi 13 novembre… Et c’est bien un lundi qui manque, ce sont les collègues travaillant le lundi qui travailleront le 13 novembre. Il est déplorable que le ministère n’ait pas été capable de mieux communiquer à ce sujet, alimentant un mouvement d’humeur général issu du ras le bol croissant de nombreux enseignants ayant la sensation d’être pressés comme des citrons.

En savoir plus