Culture littéraire

Motiver les élèves à lire peut aussi passer par des compte rendus motivants. Le lien suivant vous propose une démarche permettant aux élèves de rendre compte de leurs lectures d’une manière plutôt ludique.

AVS, handicap : Après le logiciel défecteux, le budget en crise

Depuis la rentrée, le choix d’un logiciel farceur Auscar n’a pas fait rire du tout les enseignants du 67 qui accueillent des enfants en situation de handicap sans AVS. Les enseignants référents du Bas-Rhin ont eux aussi tiré la sonnette d’alarme auprès de la DSDEN (ICI)

A présent s’ajoute à la situation déjà critique un manque criant de moyens alloués à l’aide au handicap.

C’est inacceptable.

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Un bilan de rentrée peu satisfaisant : CTSD “bilan” du 17 novembre 2016.

Notre liminaire :

Madame l’Inspectrice d’Académie, Mesdames et Messieurs les membres du CTSD,

Nous sommes ici pour étudier le bilan de la rentrée et quelques problématiques nous sont apparues tant dans le document que sur le terrain. Problématiques souvent concordantes d’ailleurs.

Si certaines seront débattues en cours de séance, d’autres feront l’objet de notre liminaire, liminaire courte pour ne pas trop impacter le temps des échanges toujours fructueux de cette instance.

Les EVS pour commencer. Moyens humains qui se raréfient dans les écoles alors que les demandes institutionnelles concernant la sécurité impliquent de nouvelles missions à des équipes déjà bien occupées. Notre propos ne peut être, et ne sera jamais, de dire qu’il faut que les élèves à notification MDPH d’accompagnement restent sans AVS. Notre propos est bien de dire que l’accompagnement de ses élèves ne peut et ne doit se faire au détriment des équipes, car ce sont bien les écoles qui sont impactées par leur absence et pas seulement les équipes ou les directeurs. Face à l’augmentation massive des notifications MDPH, on subodore qu’à Noël, les élèves en situation de handicap  sans accompagnement se compteront, dans notre département, par centaines ! A la lumière de la loi de 2005, comment les collègues dans leurs classes parviendront-ils à inclure ces élèves, sans l’aide légitime notifiée à ces élèves, et sans que la situation ne les mette eux-mêmes en grande difficulté ?

A propos des EVS administratifs, nombreux sont les collègues qui ne comprennent pas comment, avec la même formule que l’an passé pour une situation similaire et alors qu’ils avaient un barème de plus de 200 points voire près de 350, ils se retrouvent cette année avec un barème inférieur à 87,49 points. C’est pourquoi nous réitérons aujourd’hui notre demande d’être destinataires de la liste de toutes les écoles avec leur rang de classement et le détail des éléments chiffrés pouvant nous et leur permettre de comprendre ce barème.

Les remplacements ensuite car, dès à présent, on constate ici ou là des classes sans enseignant. Cette situation va impacter les collègues dans leurs conditions de travail : décharges des directeurs des petites écoles qui ne pourront être assurées, surcharge de travail pour chacun des collègues devant accueillir encore plus d’élèves dans leur classe.

On peut aussi évoquer le LSUN, outil présentant un certain intérêt dans l’idée mais qui devrait être mis en place dès maintenant, avec un outil non finalisé et qui, dans une première approche, reste insatisfaisant, frustrant même parfois puisqu’à l’opposé de ce qui se faisait jusqu’alors. Le tout sans formation aucune des collègues, sans que ces derniers aient le temps de se l’approprier tant techniquement que professionnellement (nous pensons au temps nécessaire pour adapter les pratiques relationnelles nécessaires à l’utilisation).

Continuons par les EMF dont le temps de décharge de classe devrait être d’un tiers (circulaire 2016-148) alors qu’il n’est que d’un quart dans notre département. Au-delà des impacts immédiats sur les conditions de travail des EMF, ce choix politique du tiers de décharge aurait des répercussions sur la qualité de la formation des entrants dans le métier. Ce choix politique aura donc des répercussions durables sur la qualité du service public d’éducation. Nous attendons toujours votre réponse à notre demande faite devant Monsieur Laurent, DRH, la semaine dernière : devons-nous annoncer aux EMF qu’ils n’auront pas, cette année, le tiers de décharge qui devrait leur être règlementairement accordé ? En période d’alerte sociale, cette question est sensible et la réponse urgente.

N’oublions pas les ERH qui font face à une hausse de plus de 25% d’élèves relevant d’une notification MDPH avec l’ouverture de deux postes, soit seulement 9% des personnels alors qu’ils étaient déjà en charge de trop de dossiers.

Ces constats, s’ils semblent d’un premier abord ne pas tous concerner directement ce CTSD, ont pour objectif commun : mettre en exergue le manque de moyens. Chacune des situations évoquées nécessiterait et nécessitera plus de personnels affectés à ces missions (plus d’EVS, plus d’AVS, plus de titulaires mobiles, plus de décharge EMF, plus d’ERH) impliquant une politique départementale volontariste. Il vous appartiendrait, madame L’IA-Dasen, de faire état, auprès du MEN, du manque avéré de moyens alloués au département dont vous avez la charge. L’Unsa Education compte résolument sur vous.

Merci.

 

Synthèse de la réunion :

Le Bas-Rhin est passés de 835 à 816 écoles entre 2015 et 2016. 59 élèves accueillis en plus de ce que la DSDEN avait prévu, ce qui correspond à deux équivalents temps plein en postes(ETP).

Problématique ASH :

Le recrutement des AVS a pris du retard et les besoins ne seront malheureusement pas comblés. Plusieurs enfants ayant pourtant une notification MDPH resteront sans AVS cette année. Le SE-Unsa exige que les collègues concernés soient épaulés par leur hiérarchie. La DSDEN a dû faire face à une forte augmentation des notifications MDPH qu’elle n’avait pas prévue. La DSDEN a fait remonter cet état de fait au ministère. Dans certaines zones, aucune personne ne s’est présentée pour occuper ce type de poste. Le SE-Unsa demande que les AVS aient un vrai statut et que leur salaire soit revu à la hausse.

ERH : Les 2 postes d’enseignants référents créés cette année ne suffisent pas. Les ERH ont toujours trop de dossiers à suivre et trop de tâches à assurer.

EVS administratifs : Un groupe de travail se réunira afin de revoir le barème d’attribution des EVS. Le tableau avec toutes les composantes du barème actuel pour chaque école va être envoyé aux syndicats. Rappel du SE-Unsa : aussi longtemps qu’une solution pérenne d’aide à la direction d’école ne sera pas appliquée, ce barème ne fera que “gérer la misère “des moyens alloués à l’aide aux directeurs. 

EMF : Les EMF ne pourront avoir le tiers de décharge auquel ils ont droit depuis la circulaire d’octobre qu’à la rentrée 2017, la DSDEN n’ayant pas les moyens humains, actuellement, pour y palier.

Les écoles maternelles de Strasbourg sont saturées. Il se pourrait qu’une classe ouvre en cours d’année à l’école maternelle du Schluthfeld.

La pression démographique va s’accentuer dans les années à venir sur Strasbourg, ce qui va engendrer une problématique de locaux, les écoles n’étant plus assez nombreuses. La prochaine livraison interviendrait pour la rentrée 2019 avec une école maternelle de 8 à 9 classes dans le quartier du Danube.

Les UPE2A créées sont déjà pleines. De nouvelles ouvertures sont à prévoir, dans le secondaire également.

RPI : La politique de multiplication des RPI va continuer pour les années à venir. Il y a eu 4 créations de RPI et 16 fusions d’écoles l’an passé.

Bilinguisme : Le bilingue (partie allemande) nécessite 284 ETP qui se répartissent sur 568 classes : 246 enseignants titulaires, 8 stagiaires, 7.5 enseignants allemands en échange et 22.5 contractuels. Le SE-Unsa demande qu’il n’y ait plus d’ouverture de sites bilingues tant qu’il n’y a pas suffisamment de collègues formés sur le terrain.

La fusion des deux collèges de Bischwiller semble poser problème aux enseignants. La Dasen a assuré que les seuils, pour le nouveau collège, seraient les mêmes que pour un collège en REP (soit 24 élèves par classe) pour la rentrée 2017. Lors de la révision de la carte de l’éducation prioritaire en 2018, le classement du nouveau collège pourra être revu.

LSUN, direction d’école, réunion piscine, animations pédagogiques, décharge EMF, réforme du CAPASH : le compte-rendu de la CAPD “formation continue du 15 novembre 2016

Lire la liminaire du SE-Unsa, sur l’actu 67 : ICI

A l’ordre du jour : la formation continue -le Plan Départemental de Formation-

Le SE-Unsa constate que le PDF est réduit à peau de chagrin, un grand nombre de personnes ne s’y retrouvent pas en raison des publics ciblés/désignés et des thématiques proposées.

Réponse DASEN : des priorités sont données aux REP+ qui occupent la moitié du  PDF. Qui plus est, le PDF est limité au potentiel de remplacement. L’accent ayant été mis sur l’ASH et l’allemand également, il ne reste donc plus grand chose à côté de cela.

Le PDF est un des versants de la formation, les animations pédagogiques représentant un autre versant (au niveau des circonscriptions). On peut dire qu’ils sont complémentaires, mais ne peuvent pas être tous deux riches dans tous les domaines.

Les publics sont certes ciblés mais le panel touché (au général) est large.

Pour les formations en relance, l’administration recevra les demandes motivées des candidats non ciblés/désignés. La souplesse sera de rigueur.

Sur le point de la formation aux 1er secours, le Bas-Rhin va s’engager dans un développement massif dans les 3 prochaines années.

 

Points divers du SE-Unsa :

1)Temps partiel annualisé suite à un congé de maternité : quels sont les modalités à ce jour dans notre dans notre département ?

Réponse DASEN : le temps partiel annualisé suite à un congé de maternité n’est prévu que pour les ZIL dans les textes officiels. Ils examinent également les demandes pour les autres catégories de personnels et les traitent au cas par cas.

2)Indemnité péri-éducative (Décret n°90-807 du 11 septembre 1990 instituant une indemnité pour activités péri-éducatives en faveur des personnels enseignants des écoles, collèges, lycées et établissements d’éducation spéciale et des personnels d’éducation): quelle enveloppe pour notre département cette année ? Quels bénéficiaires pour quelles activités? Le SE-Unsa demande la parution d’une circulaire sur l’IPE (informations pour les collègues et modalités des demandes) comme le font d’autres académies (Lyon, Grenoble, Toulouse, Dijon…). Le SE-Unsa demande, comme l’an dernier, que cela soit mis à l’ordre du jour du prochain CTA.

Réponse DASEN : Pour l’année 2015/2016, l’enveloppe allouée était suffisante. Toutes les demandes des collègues ont pu être satisfaite. Par contre, nous constatons que les demandes sont en baisse.  Nous vous ferons un retour plus détaillé suite à la consultation de la DIVEL en charge du dossier.

3)Nouveaux livrets scolaires numériques LSUN :

Le SE UNSA considère que le LSUN n’étant pas opérationnel à ce stade de l’année, les collègues ne pourront pas s’en saisir autrement que dans l’urgence pour ce 1er trimestre. Un courrier à la Ministre est parti dans ce sens. La réponse est claire : seuls les bilans de fin de cycle ont un caractère obligatoire. http://ecoleetsociete.se-unsa.org/IMG/pdf/reponse_ministre.pdf

Nous exigeons de la souplesse et lançons une consigne dans les écoles : LSUN à Pâques, et pas avant !

Réponse DASEN : point discuté en conseil d’IEN suite aux retours des directeurs. Ils maintiennent l’objectif du 1er trimestre car ne veulent pas d’une année « mixte » en terme d’outils. Mais si une école n’est pas prête, de la souplesse sera donnée à l’équipe pour un report. Cela se décidera en conseil des maîtres. L’outil en lui-même ne pose pas de problème ; c’est plutôt la réflexion sur les contenus de l’outil qui sera plus chronophage.

4)Direction d’école : charge de travail encore plus importante depuis cette rentrée (mise en place d’une régulation plus stricte des personnes qui entrent dans l’enceinte scolaire, mise en place d’exercices concernant une intrusion, diminution du nombre d’EVS, mise à jour du PPMS avec utilisation d’une nouvelle maquette qui nécessite une réécriture entière de ce document, mise en place de l’utilisation du LSUN avec formation des adjoints à cet outil et le flou qui entoure cette mise en place). Le SE UNSA demande de la souplesse dans les délais exigés.

Réponse DASEN :C’est une fonction que nous ne négligeons pas, oui c’est difficile d’être directeur(trice).

-pour le PPMS, il y a eu un problème de transmission d’informations à la base. L’administration précise que le  PPMS doit être fait ou réactualisé dans les meilleurs délais. Plusieurs cas peuvent se présenter :

a) vous avez fait votre PPMS ou votre mise à jour avec l’ancienne maquette, c’est bon mais vous devrez utiliser la nouvelle maquette à la rentrée 2017

b) vous avez votre PPMS ancienne version, vous devez faire l’actualisation de celui-ci mais sans utiliser la nouvelle maquette (vous aurez obligation d’utiliser la nouvelle maquette à la rentrée 2017)

b) vous n’avez pas de PPMS, il faut que vous le rédigiez dans les plus brefs délais et avec la nouvelle maquette

-Pour l’attribution des EVS, les problèmes sont les suivants:

  • problème d’enveloppe budgétaire (c’est la même que pour les AVS qui elles ont augmenté)
  • la constitution du barème. Il aurait fallu repartir de zéro, et non pas du barème de l’an dernier en ajoutant les nouveaux critères. Le critère P/E (nombre de classe / nombre d’élèves) n’est pas pertinent et ne révèle pas suffisamment la difficulté liée à la direction.

Le SE UNSA a demandé de la transparence. Ainsi un GT analysera et objectivera les critères de classement des écoles.

-AVS : La problématique est multiple : problème de logiciel et du renouvellement du service AVS de l’Inspection Académique, 25% de notifications, non prévus, en plus par rapport à l’an dernier, problèmes de renouvellement de contrats aidés, beaucoup d’AVS en fin de contrat, le temps d’établissement des contrats et des secteurs géographiques qui ne trouvent personne car trop éloignés. Il manque 150 à 180 AVS dans le département. L’administration fait de ce dossier une priorité, ils sont pleinement conscients du problème, mais sont dépassés. Ils pallient au plus urgent. Les mails de septembre n’ont pas été traités directement car ils ont priorisé le traitement des situations ; cela était dû à des choix qu’ils assument. Les réponses arrivent maintenant depuis le mois dernier. Leurs seules solutions : faire remonter des notes d’urgence à leur propre hiérarchie.

5)Réunion piscine obligatoire de début d’année : le SE-Unsa demande que ces 2h soient prises sur les 18h d’animations pédagogiques. Pourquoi n’est-ce pas le cas dans toutes les circonscriptions.

Réponse DASEN : c’est aux circonscriptions de l’organiser ; certaines l’ont prise sur les 108h, d’autres sur les animations pédagogiques. Le choix leur a été laissé pour tenir compte des spécificités des unes et des autres. Il a peut-être été annoncé en amont par l’administration que ce sera décompté des animations pédagogiques, mais laisser une liberté de fonctionnement est important d’après eux. Ce point se situe dans la marge de manœuvre des IEN.

6)Animations pédagogiques : La majorité des collègues se retrouvent dans un cadre de formations subies. Le SE-Unsa constate que l’essentiel de la formation continue est assurée par les animations pédagogiques. Les IEN ont donc une responsabilité forte quant à la qualité de ce qu’ils proposent.

Le SE-Unsa souhaite que l’administration demande aux enseignants quels sont leurs besoins avant de proposer un plan de formation de circonscription. Pourquoi les circonscriptions ne s’inspireraient-elles pas de la structure de formation proposée dans le cadre du dispositif « plus de maîtres que de classes » ?

En clair, il faudrait considérer les enseignants comme des experts de terrain et pas comme des exécutants à formater. Il faut inverser la vapeur : en matière de formation, c’est l’administration qui doit être au service des agents en répondant aux besoins qu’ils expriment.

Enfin, le SE-UNSA demande une ouverture des inscriptions sur Circonscript à une date annoncée et respectée et  surtout à un horaire où tout collègue peut se connecter.

Réponse DASEN : il est impossible de transposer les animations du dispositif « plus de maîtres que de classes » d’un point de vue des moyens. Les personnes qui en bénéficient ne sont pas à remplacer, les autres le seraient. Ce n’est pas un problème de contenu mais de cadre. (et surtout de moyens de remplacement)

Audit sur les besoins en formation : les IEN le font déjà dans leurs circonscriptions en fonction de différents indicateurs qui leur sont remontés. On ne peut pas répondre à toutes les demandes de formation.

Circonscript : L’administration va étudier la question, ce serait amplement faisable. 

7)Décharge des EMF : comment l’administration se mettra-t-elle en conformité avec le BO du 18 octobre 2016 ?

Réponse DASEN : Impossible à mettre en place actuellement, les moyens sont tous attribués et le potentiel de remplacement n’est pas prêt à assumer cela. Mme Weltzer s’alignera sur les décisions des DASEN des autres départements.

Le SE-Unsa est en pourparlers avec le ministère sur cette question. Il semblerait bien que le MEN pensait que les décharges d’EMF étaient déjà d’un tiers dans les départements au moment où le BO est sorti (!!). On n’est pas à l’abri d’un rétropédalage ministériel pour cette année, mais pour la rentrée 2017, c’est acté !

8) La réforme du CAPA-SH : où en est-on localement ?

Voici un lien vers un article du siège national du SE-Unsa à propos de ce CAPPEI (Certificat d’aptitude pédagogique aux pratiques de l’éducation inclusive) http://enseignants.se-unsa.org/Formations-specialisees-adieu-Capa-SH-et-2CA-SH-bonjour-CAPPEI

Réponse DASEN : ils sont en attente de la circulaire nationale sur la formation commune 1er et 2d degré. Nous avons tout de même programmé des réunions d’information, notamment le 30/11. Une fois la circulaire parue, une nouvelle réunion pourra s’organiser si nécessaire, certainement au printemps. La DGESCO annonce janvier pour la date de la circulaire, le printemps parait plus réalisable d’après l’administration.

Personnels mobiles en REP+ : indemnité et formations

Indemnité REP+ :
Le SE-Unsa vient d’obtenir la confirmation écrite du ministère : les remplaçants du 1er degré en REP+ (TMB REP+) doivent percevoir l’intégralité de l’indemnité REP+.

Localement, certaines administrations versaient l’indemnité REP+ au prorata des jours de remplacement. Elle n’était donc pas versée pendant les vacances et les week-end.

Or, les TMB REP+ exercent toutes leurs obligations réglementaires de service en éducation prioritaire. Pour le SE-Unsa, ils ont donc droit au versement à taux plein de l’indemnité REP+.

Le SE-Unsa a interpellé le ministère qui vient de confirmer, par écrit, notre interprétation. Les remplaçants du 1er degré en REP+, qui accomplissent donc toutes leurs obligations de service en REP+, bénéficient de l’indemnité à taux plein.

 

Formations REP+ : voici une synthèse du texte officiel

Les enseignants effectuant un remplacement à l’année dans les écoles ou réseaux REP+ bénéficieront de la libération des demi-journées et prendront part aux activités correspondantes (formations REP+).

ou bien

Les enseignants assurant un service partagé entre une école d’un réseau REP+ et une autre école, et les enseignants effectuant des remplacements inférieurs à l’année, participent également aux activités lorsqu’ils sont présents dans l’école au moment de celles-ci.

 

Puis, une dernière mention est présente pour les remplaçants s’occupant de la suppléance des collègues lors des formations REP+ :

Des moyens de remplacement spécifiques seront affectés pour ces écoles REP+. Une mutualisation de ces moyens peut être envisagée en cas de réseaux géographiquement proches afin d’optimiser leur utilisation. Les enseignants, pleinement partie prenante du réseau car prenant spécifiquement en charge le remplacement des enseignants du réseau au titre des demi-journées libérées, peuvent également bénéficier des demi-journées libérées ; le calendrier annuel comme l’organisation de leur service doit en tenir compte.

Pour connaitre les modalités d’organisation dans vos circos, prenez contact avec la secrétaire.

Audience au rectorat

Compte rendu de l’audience au rectorat du lundi 7 novembre 2016

Affectation des stagiaires 

Chaque année, des supports inadaptés sont donnés aux stagiaires : niveaux multiples, écoles situées dans des zones sensibles, classes avec des situations particulières.

Nous avons demandé à ce qu’un lien soit fait entre les écoles et l’administration en terme de communication d’informations pour éviter que ces supports ne soient donnés. Le SE-Unsa veillera comme chaque année au retrait des postes non adapté à la pratique d’une année de stage. Pour ceux qui ne pourront être retirés en raison du nombre de postes limités, nous avons demandé à ce qu’une attention particulière soit donnée (communication aux IEN, compagnonnage renforcé…).

Tutorat

Dans le processus actuel de tutorat (3 visites du tuteur EMF dont 2 évaluatives), le SE-Unsa a constaté que les fonctionnaires stagiaires, tout comme les tuteurs, n’y trouvaient pas du tout leur compte en matière de compagnonnage.

Nous avons donc demandé une augmentation du nombre d’échanges avec les tuteurs EMF (bien entendu en adaptant les conditions de travail des tuteurs, et non pas en leur ajoutant ENCORE en plus ces échanges supplémentaires).

Certification

Chaque année, un jury de certification se réunit pour délibérer sur le cas de chaque fonctionnaire stagiaire. Suite à leurs délibérations, des stagiaires pour lesquels les avis sont nuancés ou divergents sont convoqués à un ultime entretien appelé entretien de certification. Pour cela, chaque candidat peut se rendre à Colmar pour consulter son dossier d’année de stage. Cette consultation se fait à une heure précise, durant un temps restreint (20 à 30 min), sans possibilité de garder de traces, justes des notes.

Le SE-Unsa est intervenu pour demander un certain nombre de choses :

– connaître la liste des enseignants convoqués afin de pouvoir les accompagner au mieux

– aménager au mieux le moment de consultation du dossier (un timing moins serré, pouvoir conserver une trace)

– permettre à tous les candidats, même certifiés, de consulter leur dossier.

Qui plus est, nous souhaiterions faire partie d’un groupe de travail concernant les stagiaires convoqués afin d’apporter au jury des éléments en notre possession qui sont bien souvent des éléments de terrain, précis.