Sécurité dans les écoles : n’en jetez plus !

Après les attentats de novembre, les communications contradictoires de notre administration, relatives aux exercices obligatoires (confinement, évacuation, intrusion…), laisse les directeurs bien agacés

Pour le SE-Unsa, la prise de conscience d’une nécessaire prévention des risques ne doit pas déraper vers des actes administratifs du type formulaires à remplir. En outre, la sécurité relève aussi de la responsabilité des autorités publiques (municipalités, forces de l’ordre…) et donc des maires, sous-préfets et préfets… L’Unsa Education Alsace a écrit au préfet du Bas-Rhin et au Recteur afin de leur demander de prendre leurs responsabilités. Lire le courrier.

Les repères :

-Les exercices de mise en sûreté, dans le cadre des PPMS devront être réalisés avant la mi-janvier.

-La rédaction des PPMS ou de leurs éventuelles modifications sont reportées au plus tard mi-février. Un guide d’élaboration du PPMS est disponible ici

-Le 17 décembre, un communiqué de presse des ministres de l’éducation et de l’intérieur annonce  de nouvelles mesures visant à développer la “culture de la sûreté”. On y apprend entre autres que “le réseau local des correspondants « Police & Gendarmerie-Sécurité de l’école » sera étoffé. Chaque école et chaque établissement scolaire aura ainsi un interlocuteur identifié.”

-Le 18 décembre, les membres du CHSCTD 67 ont alerté l’administration via un avis relatif à la rédaction des PPMS :  “Suite aux diverses circulaires successives qui ont noyé l’information au lieu de l’éclairer, le CHSCT demande qu’une fiche de procédure claire soit adressée aux écoles et EPLE permettant de penser et rédiger sérieusement les PPMS « attentats » et l’exécution des exercices demandés. Faire et bien faire n’est pas la même chose. Si nous voulons que puisse se réaliser pleinement l’entraînement à sauver des vies, l’administration se doit de jouer un rôle facilitateur, et non uniquement injonctif.”